Pierre Michon.
C'est par Bergounioux que j'ai eu envie de lire Pierre Michon.
Certes à la sortie des "vies minuscules" j'avais entendu parler
de lui, j'étais intéressé par ce que j'entendais de cet ouvrage,
mais le temps avait passé...
En quelques jours j'ai lu la totalité, ou presque, de l’œuvre de
Pierre Michon. A commencer par "les vies minuscules" J'ai
tout de suite compris que ce type était au sommet de la
littérature. Après il y a eu "la grande Beune" que j'ai mis au
même niveau et les autres qui m'ont enthousiasmé.
Je vous le dis, ce type est un peintre. Il écrit comme un
peintre. Ce n'est pas un hasard si, dans plusieurs de ses
romans, la peinture est un personnage d'importance : "le roi des
bois" et bien entendu "les onze" qui raconte un peintre célèbre,
le plus grand qui ait jamais existé, qui n'a jamais existé.
Quel dommage, ce peintre écrit peu. Mais, même si on aimerait en
lire un peu plus, on sait que cette œuvre est déjà fondamentale.